Il y a très très longtemps, je crois bien que l'on pouvait me qualifier de fleur bleue.
D'une nature sensible, naïve (enfin pas sur tout), on me qualifiait souvent de romantique...La fleur qu'aimait mon petit papa, le bleu apaisant, le bleu de la tendresse, le bleu de la morosité, et finalement mon côté fleur bleue a fini par s'envoler, et le romantisme a fini par être associé à une peur bleue.
Une fleur dans un jardin que l'on a précautionneusement clôturé, où le chiendent recouvre les fleurs sauvages, où les orties fleurissent, où le liseron étouffe toute chose, où les ronces ne portent pas de fruits mais écorchent quiconque s'approchant pour ouvrir le portail.
[mc4wp_form id= »140″]