La Luxure

J'ai ouvert mon blog il y a quasiment 5 ans maintenant (en février prochain), j'ai toujours écrit, et grâce au travail de Nix sur le site, je me suis lancée. Un de mes premiers articles parlait des 7 péchés capitaux, j'avais aborder la paresse mais aussi la luxure. Longtemps, je me suis demandée si je devais garder la catégorie « Eros » sur mon blog, longtemps je me suis dit que vu la tournure qu'a pris mon blog, je devrais peut-être la clore.

Ce n'est pas par honte, ce n'est pas qu'elle me déplaise, juste que les parties Blabla et Blogging occupent bien plus d'espace aujourd'hui que je ne l'aurai imaginé lors de l'ouverture de ce dernier.

Finalement, « Eros » ne disparaîtra pas de si tôt. Cela fait partie de moi, tout autant que le blabla. Et même si je ne poste que peu fréquemment dessus, je ne me vois pas la supprimer pour autant. Pire encore, je risquerais de publier plus souvent dans celle-ci. Après tout, je n'y vois rien de mal la dedans.

Donc aujourd'hui, je reprends les 7 péchés capitaux comme thème, sauf que cette fois-ci, je les mettrai tous en scène.

Et donc j'ouvre le bal avec la « Luxure ». Elles ne seront peut-être pas toutes dans le même style mais je compte bien en venir à bout, et chacune de ces images auront leur petite histoire pour couronner le tout. Après tout ce temps à ne faire que des stylecards, après tout ce temps à faire des posts plus ou moins dénué d'histoire, je me suis dit qu'il fallait remédier à cela.

Maintenant, place à l'histoire :

La Luxure

Dans une pièce exiguë, dans une pièce aux lumières tamisées, dans une pièce à la chaleur suffocante, où les odeurs corporelles se mêlent, où la sueur perle et ruisselle sur nos peaux, où nos sens priment sur tout le reste, où j'hésite à m'enfuir ou bien à céder à la tentation.

Des mains m'empoignent, des mains m'enserrent, des mains m'effleurent, ma peau se couvrant de chair de poule, ma peau électrisée par une overdose de toucher...et je soupire.

Nos gémissements à l'unisson, je me cambre, de fines gouttelettes musquées dévalent mes courbes et tracent des sillons sur leur passage, me faisant frémir, ma tête embrouillée, mon esprit déconnecté, tout ne devient qu'une histoire de sens, des sens déréglés, des sens exacerbés, des sensations auxquelles délicieusement je m'abandonne.