Dernièrement, je marche beaucoup. Et lorsque j'arpente les sentiers bitumiers, mon esprit vogue. Je pense à des milliers de choses, à des projets, à des plans, à ce que je vais bien pouvoir manger, où je compte aller me poser, et j'ai des tas d'idées qui fusent dans mon esprit.
Pour cette photo, j'avais un titre mais pas de texte bien défini.
Et lors d'une balade, après 6 bons kilomètres, je me suis mise à penser à un livre d'Asimov. Je me suis souvenue d'un robot super calculateur, un robot dont la célèbre Calvin devait soigner. En tant que machine, elle n'avait droit à l'erreur et se devait de dire toutes vérités, seulement elle était confrontée à un énorme dilemme, ayant développé de l'empathie elle ne pouvait blesser les humains. Son choix se résumer soit à enfreindre la première loi de la robotique soit ne jamais mentir.
L'humain tel qu'il est prône qu'il ne veut entendre que la vérité, cependant il se retrouve incapable de pouvoir la supporter.
Le docteur Calvin aussi brillante soit-elle, avant de démanteler ce robot avait hurlé de rage, sa déception fut si grande que pour une fois ses émotions ont été plus fortes que sa rationalité, avant d'ordonner la mise à mort de cette machine surpuissante elle n'avait pu que lui crier: "Menteur!" J'aime beaucoup Asimov, son esprit, sa façon d'écrire, son univers fantastique et cette histoire. Il y dépeint que trop bien le génie, la vanité mais aussi l'hypocrisie des humains.
Les humains ont pour nature de croire, de trouver des significations à tout et n'importe quoi, d'être superstitieux, de hurler sur ce qui leur semble injuste, de hurler sur ceux qui ne sont d'accord avec eux et surtout se bercer d'illusions. L'illusion d'être seul dans tout l'univers, l'illusion d'être le meilleur, l'illusion d'avoir toujours raison, l'illusion d'être aimé de tous, l'illusion que la vie s'éteindra avec lui...
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