Through my eyes ..

Through my eyes

Mettez-moi dans une pièce emplie d'inconnus, en pleine nature ou même en centre-ville et je me mettrai en mode observation. J'ouvre mon esprit, j'écoute, j'hume l'air, je regarde, j'analyse, je ressens. Je me tais, nul besoin de mots. Et ma cervelle turbine à toute vitesse.

De mes observations, je fais des déductions. De mon ressenti, j'en grimace ou j'en souris.

Lorsque je me promène, j'ai le nez en l'air, mon regard s'égare, se porte sur tous les détails m'entourant. Je ne veux pas en perdre une seule miette. Je me déchausse et je laisse mes sens prendre le dessus. Si bien que je me retrouve en parfait déphasage avec les autres humains. Ils me regardent comme si j'étais un animal de foire. Ils finissent souvent par me demander ce que je fais, ce que je regarde.

La plus gênante des questions reste « pourquoi ? ».

Au début c'était amusant de répondre, de surprendre les gens, mais aujourd'hui, je trouve cela plus agaçant qu'autre chose. Comment expliquer que sous des apparences parfois froides, un regard souvent inquisiteur, j'ai un cœur tendre qui ne cherche qu'à expulser le trop-plein d'émotions, que je ne cherche qu'à mieux comprendre mon univers ; que vivre signifie aussi être libre.

Autant je peux voir le monde aussi rationnellement que possible, autant je peux le ressentir au plus profond de mon âme.

Les plus grands philosophes sont souvent partis de leurs observations pour acquérir leur savoir, et de leur savoir en découlait la sagesse. Ma sagesse, en grande partie, on me l'a légué. Je l'ai peaufiné avec le temps, avec l’expérience. Je rêve toujours de parcourir le monde pour assouvir mon insatiable curiosité, mon inétanchable soif de découvertes.

La vie n'est-ce pas un éternel voyage initiatique ?

 

 

 

 

 

 

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