La colère

Tout un chacun est influencé par les pêchers capitaux, certains plus que d'autres d'ailleurs. J'aime demander aux gens lequel leur correspond le plus, et finalement rares sont ceux qui répondent honnêtement.

Aujourd'hui, je mets en avant celui qui me tient le plus à cœur, celui qui m'est le plus proche sans aucun doute possible.

Je peux être stressée, frustrée, énervée, désappointée assez fréquemment. Mon seuil de tolérance étant assez haut, rares sont les fois où l'on peut me voir en colère. Certes j'ai un tempérament dit sanguin, mais je ne plonge pas non plus dans une grande fureur pour tout et n'importe quoi.

Toutefois, ma rancune aidant, ma colère jamais ne s'apaise.

Jusqu’au-boutiste, lorsque la rage me prend au corps, plus rien ne me retient. Plus aucun frein, plus aucune loi, seule l’annihilation compte, une destruction totale, quitte à ce que je me perde en chemin, quitte à ce que je me blesse, quitte à ce que je devienne fureur elle-même.

Peu de personnes m'ont vu dans cet état là.

Même des années plus tard, la seule évocation d'un événement passé, un simple nom, et je sens mon sang bouillir, je sens la rage m'envahir, je sens mon être s'effacer, puis petit à petit je ne vois plus que du rouge. Telle une dévorante passion, telle une incontrôlable force, telle une rivière sortant de son lit, des larmes dévalent mes joues et je détruis tout.