Jardinet

Scarlet

"Petites histoires à ne pas dormir de la nuit" :

- Jardinet -

     C'est le printemps, la nature suivant son cours, s'est éveillé, ayant délaissé mon jardin tout l'hiver durant, je m'empresse ce jour de lui donner à nouveau une forme acceptable. Mes outils en main, je m'affaire. Au bout de quelques heures à tondre, défricher, tailler, restructurer,je m'accorde le loisir à m'émerveiller devant ce paysage idyllique. Au loin, j'aperçois cette magnifique créature, elle m’apparaît comme une muse sur une toile, la lumière sublime ses cheveux où la brise prend plaisir à s'y engouffrer. Attablée, une glace en main, elle semble voguer dans son imaginaire, s'abandonnant à ces petits plaisirs simples.

     Je ne peux m'empêcher de l'épier, ses moindres sourires, sourcillements, ses mimiques, la façon dont ses doigts parcourent les pages ou repoussent sa chevelure en arrière. Tout en elle n'est que grâce, sensualité, volupté, elle est l'incarnation du mot féminin.

     Me faisant discret, tout en ne la quittant pas des yeux, je m'approche de l'objet de mon admiration, elle se délecte de son cornet ... La chaleur de sa bouche eut raison de la glace, à présent tapissant ses lèvres de perles nacrées, elle s'empresse de les lécher avec gourmandise, la manière dont elle laisse courir sa langue sur la crème, dont elle ferme les yeux pour mieux en apprécier les sensations; me renvoie malgré moi à des images lubriques. Je la vois faire de même sur mon membre, jouer de sa bouche, de ses lèvres, me dégustant, m'avalant. Mon imagination s'enflamme à tel point que cela en devient obsédant. Oh comme j'adorerai être sa friandise! Fondre au contact de sa peau et sous son souffle chaud, être en proie à ses coups de langues, devenir l'objet de ses soupirs et de tous ses désirs...

     Je ne suis plus qu'à quelques pas, je te laisser ma belle profiter encore des doux rayons de soleil, je passe alors dans ton dos me privant de ce délicieux spectacle mais avec un objectif bien précis ... Ma main vient effleurer ton épaule, tendrement tu la saisis de la tienne, puis tu relèves la tête et me souris. Sans dire mot, tu reprends ta lecture comme si de rien n'était. Je laisse mes paumes parcourir tes bras, te caresser gentiment, je viens déposer un doux baiser sur ta tempe, mes doigts ne peuvent résister au toucher velouté de ton visage, et viennent glisser jusqu'à ta gorge. Je l'enserre, et prends possession du terrain. Je me penche et t'embrasse le cou, laissant traîner mes lèvres avant de les retirer, je sens ton amusement mais tu fais mine de continuer ton aventure littéraire. Tu te plais même à glousser silencieusement. Quelle coquine ! Je vais te démontrer que je suis bien plus distrayant que cet ouvrage. Saisissant ton menton de mes doigts, je te fais me regarder dans les yeux, un instant, et te vole un baiser.

     Pour ma reine, je me mets à genoux, et prends délicatement l'un de ses pieds nus dans mes mains. C'est à peine si tu daignes me regarder. Qu'à cela ne tienne, je te ferai me supplier !

     Par de petites pressions je masse tes orteils, il me prend l'envie de les chouchouter, les embrasser, je ne puis résister à les lécher délicatement, les sucer... Mes mains remontant le long de tes mollets, puis tes cuisses, de l’extérieur vers l'intérieur. Elles sont rondes, douces … délicieuses … ça en est trop ! Je ne peux plus me contrôler, je ressens ce désir irrépressible de me perdre entre elles. Malgré moi, je t'agrippe les jambes et t'attire vers moi d'un coup sec. Ton petit cri me fait sourire !Tu ne t'échapperas pas ! Tu es ma proie ! Je te plaque au sol et de tout mon poids je te maintiens, d'un geste je fais glisser ta petite culotte pour libérer l'objet de ma convoitise. Tel un animal, je te renifle ... Que j'aime cette douce senteur fleurie ! Mes doigts viennent frotter ta vulve, mon index se plaît à se frayer un chemin faisant des mouvements de bas en haut. Tiens, quelle est donc cette protubérance ? Il me faut aller vérifier ! Tout doucement, j'y dépose un léger baiser, j'y souffle dessus. Te regarder te tordre m'émoustille, aiguise mon instinct, je veux te sentir céder.

     Inconsciemment, je me mords les lèvres à la vue de ton corps, je sais que tu veux garder le contrôle, alors taquin, je donne un coup de langue sur ton clitoris, tu es sucrée, tu es tel un bonbon que je prendrai plaisir à savourer. Avec des mouvements plus appuyés, ma langue joue à se balader sur tes petites lèvres, je te sens te cambrer, de ma bouche j'aspire l'une d'elle, coincée entre les miennes, j'alterne succion et jeu de langue. Je te réserve le même traitement que celui que tu faisais subir à ta glace. Mes doigts devenus très joueurs, viennent caresser l'entrée de ton vagin, c'est chaud, doux et humide. Et si je venais goûter ? Te dardant, te butinant, te pénétrant langoureusement, je sens ta cyprine affluer ; laissant un goût salé sur mes papilles. Tu m'attrapes les cheveux, les tires pour mieux me maintenir sur ton sexe. Je remonte flatter ton bouton de rose, le suçotant, l'aspirant à son tour. яндекс La tension sur mon bas-ventre se faisant de plus en plus forte, je ne désire plus qu'une chose ... te posséder !

     Tel un félin, je rampe jusqu'à ton visage, en déposant au passage de doux baisers sur ton ventre, ton cou, pour enfin dévorer tes irrésistibles lèvres vermeilles gonflées de désir, puis les yeux dans les yeux, sournoisement, je me débraguette, et fais glisser mon pantalon sur mes jambes. Mes mains se faufilent sous ton fessier, je te soulève, t'attire vers moi, et te prends ...

     Vilaine, vois ce que tu as fait de moi !