C'est la dernière pièce exclusive que j'ai eu d'exposée en Décembre. Je me suis triturée la tête, ne sachant pas trop quoi faire. Quel thème aborder, que raconter, et comment rendre le tout un brin cohérent. J'ai donc fouillé, et refouillé, et finalement je me suis dit que faire le point ne serait pas une si mauvaise chose.
Chaque image a sa propre symbolique.
L'envie de s'ouvrir tout comme la peur de le faire, le besoin d'avancer et de casser cette boucle infernale, la solitude, l'aspiration, le manque d'inspiration ou de motivation, le sentiment d'être maudite ou bien de devenir invisible, la rupture, l'abandon, le changement, l'impossible...Toutes les choses que je ne dis pas, toutes ces choses que je n'arrive pas bien à exprimer, tout cela a trouvé son chemin naturellement.
J'ai toujours aimé le principe de liberté.
Durant ces deux dernières années, j'ai eu le profond sentiment d'être tel un oiseau en cage, non seulement enfermée, mais en plus, je ne pouvais plus chanter. Embarquée sur des montagnes russes émotionnelles, dont les hauts et les bas m'ont rendu malade, et dont je suis ressortie déboussolée. Je me suis rendue à l'évidence que j'avais perdu de vue ce qui me rendait le plus heureuse dans la vie.
Ce ne sont pas les millions que je n'ai pas, ni la popularité que je ne recherche pas.
Le macaron du goûter, le thé fumant, un bon repas accompagné d'un bon vin, le rire de ma fille, courir après mon neveu, allumer et faire s'envoler les lanternes, les embrassades, les perséides, gambader pieds nus à la poursuite d'un soleil couchant...
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