Déchéance
Au son de mes battements inharmoniques,
Ma vie n'est plus qu'un fade triptyque.
À bout de force, les yeux gonflés,
En fin de course, mon cœur vient de s'arrêter.
Mon sourire s’effaçant peu à peu,
Être heureuse, plus, je ne peux.
Je priais pour cette délivrance,
Or, même maintenant, je souffre de ton absence.
Dans mon univers aujourd'hui monochrome,
J'y ai dépeins un paysage sans hommes.
Le seul que j'eusse de tout mon être désiré,
En lambeaux, il m'a laissé.
Je me suis fracassée,
De mon piédestal, j'ai chuté.
Alors que mes muscles se raidissent,
Les lumières lentement s'obscurcissent.
Mon teint de plus en plus pâle,
Dans l'expression d'un ultime râle,
À jamais, en mon sein,
Ton doux souvenir j'étreins.
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