Sur la voie…

J'ai passé une année à me torturer, enfin plus d'une à difficilement trouver une voie. J'oscillais entre ne pas pouvoir entrevoir de solutions, à me décourager, à rager... Plus je me triturais la cervelle, et plus je me noyais dans les océans de ma tristesse, de ma colère, et de mon désespoir.

Je voulais donner, apporter quelque chose, mais comment faire lorsque l'on est vide.

Tout du moins, je pensais l'être. Je me retrouvais donc à faire un pas en avant, pour ensuite en faire deux en arrière, on avance jamais à ce train-là. Je suis parfois d'une certaine stupidité, et ça en est affligeant, voire même pathétique. Très honnêtement, je n'en suis pas fière du tout.

Je me cacherai bien quelque part afin que personne ne s'en rende jamais compte.

Mais force est de constater que côtoyer des gens vous force à vous montrer, alors je me dissimule dans l'ombre, dans le silence... De cette manière, on ne me voit pas, de cette façon, je n'ai pas à me dévoiler. Ainsi, je ne me sens pas obligée de m'exprimer, ni même contrainte de rester politiquement correcte.

Je déteste tellement les faux semblants.

Si quelque chose va de travers, mieux vaut le dire de butte en blanc, plutôt que de se borner à sourire et faire mine de rien. On ne peut avoir d'affinités avec tout le monde, c'est un fait. Nous avons tous des attentes différentes. Cela m'use et m'ennuie de devoir feindre. Du coup, je jette toujours mes cartes sur la table, parfois ça paie, et d'autres fois, je me retrouve déçue du résultat.

C'est le jeu après tout !

Je me borne toujours à ne vouloir voir que le bon côté chez les gens, à vouloir qu'ils me surprennent, à faire confiance, à donner de moi, même si il m'arrive de n'avoir que peu à offrir. Et la plupart du temps, je me retrouve avec une certaine amertume en bouche. Néanmoins, j'espère que le temps me guérira de ma bêtise, que le temps m'offrira enfin un peu de sagesse.

C'est beau l'espoir...