N’est pas dominant…

Dans le BDSM, on parle souvent de relation Dominant/soumis. Ce que l'on oublie c'est que ce concept est propre à tous les mammifères, et ne se contente pas d'être seulement appliqué aux pratiques sexuelles dites "déviantes".

Toute relation, quelle qu'elle soit, implique cette notion.

Toutefois, se baser uniquement sur les apparences, induira fatalement en erreur. Sur ma photo par exemple, la protagoniste a clairement l'apparat d'une soumise. Cependant, si on se penche un peu plus sur les détails, on se rend vite compte qu'elle ne l'est pas tant que ça.

L'habit ne fait pas forcément le moine!

Rien qu'en regardant sa posture, son regard, son expression, l'on peut déduire malgré sa tenue, que la vérité est toute autre. Je l'avoue, je l'ai fait sciemment. La relation de dépendance qui nous lie les uns les autres, fait de nous des demandeurs ou bien des donneurs.

N'est-ce pas celui en demande qui finalement se retrouve à être le plus soumis?

C'est juste une pensée jetée comme ça! Une pensée à méditer, une pensée à ne pas écarter... Après tout, nous sommes tous plus ou moins dépendant des autres. Étant donné notre nature profonde, notre statut d'animal social, il est tout à fait normal de se retrouver être dépendant de quelqu'un, avoir des attentes.

Love is war!

L'on dit souvent que celui qui confesse son attrait en premier se retrouve être le soumis de l'histoire. C'est peut-être vrai ! Je dirai juste que tout est histoire de contrôle. Néanmoins, au delà de ça, si l'on est conscient de son statut, les situations peuvent se trouver inversées. Et puis, très honnêtement, qu'est-ce que cela fait que l'on soit soumis ou bien dominant?

Si, dans une histoire d'amour on justifie son comportement à cause de sa position au sein du couple, alors cela signifie juste que cette histoire ne vaudrait peut être pas la peine d'être vécue.

En couple, on doit faire des concessions, on doit savoir mettre son égo parfois mal placé, de côté. Sinon, cette histoire ne sera que vouée à l'échec. Et puis pour ceux qui sont avides de contrôle, je leur dirai que le plus exaltant, c'est justement de pouvoir le perdre.

Savoir s'abandonner, s'adonner à l'ivresse, se retrouver complètement déboussoler et sombrer ne serait-ce qu'un instant à la folie, n'a pas de prix.