So what

So what

Je suis un garçon manqué !

Je crois sincèrement que nous avons tous un côté masculin tout comme féminin en chacun de nous. Enfant, j'étais casse-cou, je grimpais aux arbres, je faisais des cascades à vélo, j'ai eu pris des cours de boxe française ou d'autres arts martiaux. Suis-je moins une femme qu'une autre pour autant ? Je ne le crois pas.

Je suis née dotée d'un double X.

Ce qui fait de moi un être génétiquement féminin. J'aime bien le noter, non pas pour le jeter à la figure de ceux qui croit à l'identité et l'expression de genre, mais plutôt pour démontrer un fait biologique. Oui, la biologie explique beaucoup de phénomènes notamment liés aux chromosomes sexuels. En effet, nos cocktails hormonaux jouent un rôle essentiel dans notre vie. Un équilibre délicat qui jouera sur notre physiologie ou bien nos humeurs.

Je ne crois pas en la théorie du genre.

Je pense que notre sexualité ne définit pas ce que nous sommes. Ayant grandi dans un univers essentiellement masculin, ayant joué à des jeux de garçons, m'entendre mieux avec des individus de ce sexe, n'a pas fait de moi un homme. J'ai beau aimé les filles, je ne me revendiquerai pas lesbienne pour autant. Vous me direz sans doutes que c'est parce que j'aime aussi les garçons.

Que nenni !

J'ai eu de la chance, mes grands-parents m'ont toujours laissé faire ce que je voulais. Même si ça faisait grincer des dents ma grand-mère, il n'empêche qu'ils ne m'ont jamais embêté pour mes goûts parfois masculins. Grâce à eux, je n'ai jamais eu de problèmes d'identité sexuelle. Ce qui me désole c'est le fait de voir que des gens veulent tellement appartenir à une communauté qu'ils font abstraction de ce qu'ils sont réellement.

Se ranger dans une case et le prôner, c'est tellement réducteur.

Comme je le disais en intro, nous avons tous une part de féminité et de masculinité, les deux s'exprimant différemment chez chacun de nous. Et il n'y a rien de plus naturel à cela. J'accepte les gens tels qu'ils sont, leurs goûts, leurs croyances, ne sont qu'une infime partie d'eux. Prôner être B, selon moi, serait me contenter de dire que je ne suis qu'une lettre alors que finalement je suis bien plus que cela et avant toute chose : Je suis humaine.

 

 

 

 

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