Paradoxe

Paradoxe

J'aime beaucoup le taoïsme. Je le trouve de loin plus proche de la vie, de la nature, que les dogmes judéo-chrétiens. Je crois fermement qu'on peut retirer un enseignement de chaque événement de notre existence, de chaque obstacle, ou bien rival. Même si parfois il faut essuyer des défaites, des pertes. On trouvera toujours plus beau, plus fort, plus intelligent que soi, mais on a toujours la possibilité de nous surpasser.

Je suis une grande peureuse, mais ma peur est la source de mon courage.

Ma vie a toujours été un bordel sans nom. Des obstacles, j'en ai eu à franchir, et d'autres à contourner, mais la vie ne s'arrête pas là. Le temps s'écoule et joue contre nous, alors autant le mettre à profit. Prendre une claque, ça fait mal. Comprendre pourquoi on l'a prise et ne pas retomber dans les mêmes travers, c'est déjà bien mieux.

Personne n'a les réponses à toutes les questions dans l'univers.

Toutefois, je pense qu'il y a toujours un principe d'équilibre dans la vie. On peut le voir clairement en observant la nature. La fragilité des éco-systèmes, le point médian entre être sain d'esprit et la folie. Ma personnalité fait que je passe d'une extrême à une autre, que j'incarne un paradoxe vivant, et pour apprendre à mieux me comprendre, j'ai fouillé et refouillé un peu partout. Pour finalement être capable d'entendre que je suis faite ainsi.

Que la vie, mon environnement, mon entourage, ma perception m'a mené à accepter mes faiblesses et mes forces.

Certes, j'aurai aimé avoir une vie plus facile, j'aurai adoré connaître l'amour de mes parents, recevoir tout ce dont j'avais besoin sur un plateau d'argent. Cependant, ce bordel qu'est ma vie, ma malchance, finalement, j'ai appris à les accepter, à même les aimer. Tous ces événements tortueux, toute cette ironie, m'aura enrichie.

Alors que je n'aurai pu être que de poussières, je suis d'or aussi.

De poussières et d’or

De poussières et d'or

 

 

 

 

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