Blinding lights

J'ai toujours vécu en ville, ou en banlieue mais jamais très loin de la cité. Aussi loin que remontent mes souvenirs, je me promenais toujours le nez en l'air, admirant l'architecture. J'aime l'architecture. Les pierres ont une histoire, elles traversent le temps et les âges, elle sont façonnées de bien des façons. Elles encaissent les intempéries, nos coups de marteau et de burin et sont les glorieux témoins de notre civilisation.

Dans un souci de grandeur, plus le temps passe, plus les bâtiments sont hauts, au point qu'ils en deviennent des gratte-ciel. Et ils poussent comme des champignons un peu partout sur le globe, dans le seul et unique souci, de pouvoir affirmer et démontrer à quel point les propriétaires sont puissants.

Admirez tant cette magnificence surfaite!

Dans un souci de grandeur, dans le but de rendre les astres jaloux de leur succès, jusqu'à les occulter du ciel, jusqu'à devenir les seules lumières visibles de nuit. En effet, en ville, grâce à la pollution atmosphérique, mais aussi grâce à la pollution lumineuse, il devient de plus en plus difficile de se rendre compte à quel point nous sommes peu de choses face à l'univers.

Serait-ce pour cela que nous devenons nombriliste avec le temps?

Rappelons-nous qui nous sommes! À trop vouloir surpasser les cieux, à trop d'ambition, à trop de progrès en un si court laps de temps, nous en perdons de vue l'essentiel; l'essence même de nos vies. À trop vouloir en faire, ne serions-nous pas en train de tout défaire?

 

 

Ce que je porte sur la photo/What I am wearing on the pic:

 

Decor:

 

 

[mc4wp_form id= »140″]