Que de poussières…

Devant mon écran, je ne peux me concentrer sans avoir de musique dans la tête. Je ne sais pas vous, mais je n'ai jamais pu me focaliser sans musique. J'aime la musique, de tout genre, de tout horizon, j'ai des goûts éclectiques. Parfois je fais une boulimie de classique, d'autres fois je me mets à écouter du métal, d'autres encore je me fais une journée jazzy, ou bien de la pop, tout y passe.

Parfois, mes pieds se mettent à gigoter machinalement, je ferme les yeux et mon buste chancelle, ma tête dodeline au rythme de ce que j'écoute et je ne fais qu'un avec les sonorités. Tout mon corps, comme possédé, brûle d'envie de se mouvoir en rythme. Si seulement c'était possible. J'aimerai encore pouvoir me trémousser comme je le faisais de par le passé.

Ce n'est pas parce que je désirais devenir célèbre, ou bien parce que j'avais un don. Rien de tout cela, tout simplement par amour. Une sorte d'addiction, dont je n'arriverai sans doutes jamais à me défaire. Aujourd'hui de cette passion dévorante, il ne me reste plus que la douce-amère douleur de ne plus vraiment pouvoir m'y adonner. De ce feu, que des cendres...

Et de ces cendres parsemées de braises incandescentes... je tambourine mon clavier, je valse avec les mots, et surtout, je laisse danser mon âme.