Game

Geek

Je suis une nerd sans le savoir, je suis une geek sans le vouloir. Où me suis-je plantée ? Est-ce mal d'être ainsi nommée ?

Comment expliquer que Yoda est mon maître, que j'eus passé un nombre incalculable d'heures à farmer, à faire du pvp, à m'éclater dans des univers virtuels. Oui c'est violent, les gens ne se retiennent pas, ni dans leurs actes et encore moins dans leurs propos. On y trouve toutes sortes d'énergumènes. Mais j'ai adoré ça.

Piégés dans une virtualité pleine de liberté, on se lâche, on s’aboie dessus, on vole, on tue... J'ai lu différentes études exprimant une crainte démontrant que les jeux vidéos étaient néfastes pour la jeunesse, la rendant non seulement addict mais aussi violente. Je ne contredirai pas l'addiction. En même temps, c'est tellement jouissif de pouvoir faire tout ce que l'on veut, même si ce n'est que virtuellement. C'est un défouloir. En effet, ce fut un excellent exutoire pour moi. Même si mes proches ne l'ont jamais compris.

N'est-il pas préférable de terrasser un elfe ou un mort-vivant plutôt que de faire la peau de son pervers narcissique de boss ?

Cela se discute. Je préférais entrer dans une battle royale, laissant éclater ma rage ainsi, plutôt que de me dégoter un fusil sniper low-cost sur le marché noir, afin de faire un carnage en plein centre ville. Alors certes, je comprends les craintes de certains face à l'influence de ces univers où l'on peut très facilement se perdre. En revanche j'ai eu la chance de connaître des gens de tout horizon, issus de diverses classes sociales, de différentes cultures.

Je me suis chamaillée avec eux, on s'est entraidé, et surtout, on a bien ri. Nous avons partagé des moments sympas, même si des milliers de kilomètres pouvaient nous séparer. D'autres se sont aimés, et ont ainsi trouvé l'amour de leur vie par ce biais là. Certains pourraient décrier cela, arguant que cela n'est pas la réalité.

Qu'est-ce donc alors ?

Dans notre quotidien où nous nous comportons tels des automates, à l'ère où tout est connecté, finalement nous ne communiquons plus vraiment. Le dictat du métro, boulot, dodo, nous ôte en quelques sortes une part de notre humanité. Il y a encore peu, on connaissait tous nos voisins de quartier, mais aujourd'hui, alors entassés dans des cages à poules, nous perdons toute individualité. Trop pressés, on ne discute plus avec la caissière du supermarché de la pluie ou du beau temps.

Pourquoi s'embêter alors qu'on peut passer en caisse express et scanner soi-même nos emplettes ?

Et pourtant, ce genre de futilités, ce genre d'interactions, est la base d'une vie en société. On se parle, on se touche. Que l'on se déteste ou bien que l'on s'aime, nous sommes des animaux sociaux, une sorte de meute géante. L'homme est un loup pour l'homme. Mais l'homme avec une bonne éducation pourrait dompté cette bête qui le dévore. La violence fait partie de nous, de nos instincts primitifs. Laisser un individu seul, être rongé par la solitude, ne serait-ce pas le condamner à devenir un loup pour ces compères?

Pourquoi donc se borner à devenir une simple fourmilière alors qu'on pourrait être bien plus que ça ?

Stylecard

Ce que je porte sur la photo/ What I am wearing on the pic:

Décor/ Decor:

 

 

 

 

 

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